MON PARCOURS
Malik Ben Achour
MON PARCOURS
Père de 3 enfants, Malik Ben Achour est né à Verviers le 31 janvier 1979. Il est lui-même le fils ainé d’une famille de 4 enfants. Fils d’un Tunisien, arrivé en Belgique pour y faire ses études, et d’une mère issue d’une famille ouvrière de 6 enfants, il a grandi dans une cité sociale d’Ensival.
Très tôt, vers 9 ou 10 ans, à travers ses origines familiales, des situations vécues, des films qu’il découvre ou des conflits armés qui le marquent à la télévision, il développe une sensibilité forte au racisme, à la pauvreté, à l’injustice. Une sensibilité qui, à cette âge-là, n’est pas encore conceptualisée ou réfléchie. Mais une sensibilité instinctive qui ne le quittera jamais… A 17 ans, il devient végétarien et conçoit ce changement comme un prolongement et une amplification de valeurs politiques qu’il a affinées tout au long de son adolescence.
Après des études secondaires à Verviers, il commence, en 1997, des études de Philosophie à l’Université de Liège, études qu’il terminera en 2001 avec un mémoire consacré à la pensée de Nietzsche.
Il réalise ensuite un DEA de Relations Internationales et Intégration européenne avec, cette fois, un mémoire ayant pour objet la problématique des réfugiés palestiniens.
Il achèvera sa formation universitaire par un DEA de Philosophie réalisé à l’Université de Paris IV-Sorbonne où il travaillera à nouveau sur Nietzsche, philosophe pour lequel il nourrit une grande passion.
Son parcours de vie l’a souvent positionné aux croisements de « mondes » très différents, parfois antagonistes, ce qui lui a permis d’enrichir sa vision de la société.
En 2006, il se présente pour la 1ère fois aux élections communales sur la liste PS et est élu directement au Conseil communal de Verviers, ville dont il devient Echevin en 2010. Pendant un peu plus de 2 ans, il y assume des compétences relatives au Développement économique, à l’Intégration, à la Mobilité et à la Rénovation urbaine.
Après la défaite de son parti aux élections communales de 2012, il est engagé par un bureau d’études spécialisé en géomarketing et entame au même moment une collaboration avec Frédéric Daerden qu’il rejoint au Parlement européen.
En 2014, il devient l’attaché de presse de Frédéric Daerden à la Ville de Herstal et, cette année-là, se présente pour la 1ère fois sur la liste PS de la Chambre en tant que 3ème suppléant.
Frédéric Daerden, candidat sur la même liste, y est élu et Malik Ben Achour le suit comme collaborateur parlementaire à la Chambre des Représentants.
En 2015, grâce à un changement d’alliance au Conseil Communal de Verviers, il redevient Echevin du Développement économique, de l’Intégration, de la Mobilité, des Evènements, etc.
Il est réélu en 2018 et reçoit cette fois les compétences des Travaux et des Sports mais quittera ses fonctions en septembre 2019 suite à sa désignation en tant que Député à la Chambre et en raison d’une interdiction du cumul définie par les statuts du Parti Socialiste.
Il siège au sein des commissions Affaires étrangères-Coopération et Développement, Climat-Energie, Budget-Finances-Fiscalité. Ces attributions lui permettent d’exprimer les valeurs cardinales de son engagement politique : égalité et redistribution, justice climatique et internationalisme !
Membre de l’Union Inter-Parlementaire, il préside la section Mali.
Il représente également la Chambre au sein de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et y est actif à travers le Réseau de lutte contre le HIV-SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Il représente enfin la Chambre à l’OSCE.
MES ENGAGEMENTS
Le socialisme est d'abord une révolte. Une révolte contre le fait que la condition sociale se reçoive en héritage, comme une assignation à être ce que vos parents ont été et leurs parents avant eux. Une révolte absolue contre l'idée que naître pauvre vous condamne à le rester ou que naître riche vous permettra de l'être plus. La dictature de la naissance, ici ou ailleurs, modeste ou puissant...
Mon socialisme est un combat contre l'idée que la qualité des soins dont vous bénéficierez, le niveau d'éducation que vous recevrez, la salubrité du logement que vous occuperez, le risque que vous encourrez de subir la violence, la guerre, la famine ou les conséquences des dérèglements climatiques dépendront de la position sociale de la famille dans laquelle vous naitrez, de sa richesse, de la partie du monde dans laquelle vous vivrez, au nord ou au sud, pauvre dans un pays riche ou riche dans un pays pauvre.
Mon socialisme est/se nourrit de l'idée que l'égalité, la fraternité, la démocratie et la liberté de conscience sont des horizons nécessaires pour sauver les femmes et les hommes de la violence de l'injustice et de l'arbitraire.
Mon socialisme c'est aussi le souci du monde, humain, animal, végétal, de son avenir et de sa préservation. C'est la conscience profonde que les dérèglements du climat sont aussi ceux de la mondialisation et de l'hyper-capitalisme et qu'aucune réponse à cet enjeu ne sera suffisante si elle ne s'articule pas à l'enjeu crucial de la lutte contre les inégalités.
Mon socialisme est enfin un internationalisme. Fondamentalement. Par essence. La solidarité avec le proche passe par la solidarité avec le lointain, frère ou sœur en humanité...